26.12.21 « Ne saviez-vous pas, qu’il me faut être chez mon père… »


Découvrir une vie de prière avec François de Sales.
Année C  La Sainte Famille Luc 2, 41-52
D’une lettre à Madame de Granieu 16 janvier 1619 (XVIII 340) et du sermon du 5 janvier 1618  (IX 142 et 145)


…Que votre cœur demeure doucement résigné entre les bras de la divine Providence.

Que nous allions ou que nous soyons en divers lieux, pourvu que nous soyons avec Dieu, nous ne pouvons jamais en être séparés : et, même si nous avons en mémoire cette parole de Notre Seigneur à sa Mère : « Ne savez-vous pas qu’il fallait que je sois aux affaires de mon Père ? », il veut dire que peu importe où nous soyons, pourvu que nous vivions au service du Père.

C’est pourquoi, nous serons toujours ensemble et mon cœur sera toujours inséparable du vôtre, puisque, grâce à Dieu, nous n’avons qu’une volonté, qui est d’accomplir la sienne, selon notre faiblesse et dénuement.

 … Jésus revint avec eux à Nazareth. Nazareth était une petite ville, méprisée et tellement rejetée que l’on ne croyait pas, comme le dit Nathanaël, que quelque chose de bon pût s’y trouver. Notre Seigneur eut bien pu se faire appeler « de Bethléem », ou « de Jérusalem » car certes, les hommes prennent leur nom du lieu de leur naissance, mais il ne voulut pas. Il prit celui « de Nazareth », nom du lieu de sa conception, parce que dès cet instant il fut un homme parfait et que ce nom de Nazaréen signifie « fleur ».

Notre Seigneur est la fleur par excellence, sortie de la très sainte Vierge, ainsi qu’il avait été prédit : « une fleur sortira de la racine de Jessé ». Cette racine, c’est Notre Dame et la fleur c’est Notre Seigneur, fleur qui excelle entre toutes, en odeur et en beauté…

Monastère de la Visitation Fribourg